Passé ce petit état des lieux, voyons la gravure. Elle est en creux et on ne
peut que la remarquer tellement elle est large, profonde, pas droite et vu
l'état de la résine, impossible à retravailler, dommage car cette gravure est
très juste, on devra donc s'en contenter. Seules quelques lignes de rivets (les
plus visibles) ont été tracées.
Avant toute chose, on creusera les six hublots du coté droit du fuselage et celui du coté gauche (ils sont représentés par une gravure) ainsi que l'ouverture sur le nez au dessus du compartiment du bombardier. A découper aussi les portes de la roulette de queue (solidaires du fuselage).
Voulant représenter la tourelle ventrale sortie, j'ai ouvert son emplacement. Enfin, j'ai ouvert la porte d'accès.
Ce petit travail de préparation fini, on attaque l'intérieur du fuselage, en quatre parties :
1) Le poste du mitrailleur arrière : l'essentiel est fourni ! Ajouter un couple pour cloisonner l'arrière du compartiment, la tringlerie, l'arrivée du chauffage, le système de relevage de la verrière, quelques fils au niveau du poste de radio et refaire le support du tabouret ainsi que la table supportant le canon de 20mm. Une couche de peinture par dessus (chamois), un vieillissement adéquat et ça peut faire illusion.
Ah, j’allais oublier, refaire aussi le plancher.
2) Le compartiment radio et le passage entre celui-ci et le poste arrière : ici par contre tout est fourni. Une jolie radio, un joli siège et des consoles un peu partout, seule la tablette de l'opérateur et la tringlerie ont été refaites. Deux bonbonnes ont été rajoutées derrière la radio et quatre autres de l'autre coté. L'intérieur est chamois, les bonbonnes alu poli, la radio et les différentes consoles noires. La toile du siège est kaki et le brêlage a été rajouté.
3) Le poste de pilotage : on supprime le bloc de résine qui sert de support au siège (correct) et le refaire en profilé. Poser tout cela sur un plancher refait au préalable.
Refaire la console latérale avec les manettes des gaz.
Réaliser un support pour le manche et un pour le palonnier et ajouter la tringlerie.
Quelques fils sont collés derrière le tableau de bord pour simuler la filasse.
4) Le poste du bombardier : Créer de toutes pièces le viseur ainsi qu'une lampe (style lampe de bureau). Quelques fils sont aussi rajoutés, au tableau de bord et aux consoles latérales.
Refaire le plancher (ici aussi) et le support du siège.
Rajouter la canalisation d'air chaud avec sa sortie.
Refaire les vitres latérales en rhodoïd.
Voila pour la première partie, une grosse somme de travail nécessaire car beaucoup de choses sont visibles au travers des différentes ouvertures.
Coller les demi-fuselages (attention à l'alignement, ils sont vrillés) et mettre en place les verrières après les avoir découpées. Elles sont fournies en deux exemplaires (merci Mr POMK) et s'ajustent bien.
Le montage de l'empennage et des dérives n'appelle aucun commentaire particulier.
A signaler, quand même que deux types de dérive sont fournies et les parties mobiles à part (du travail en moins). Par contre, l'assemblage avec le fuselage est problématique car aucun repère n'est disponible et la découpe sur le fuselage ne correspond pas avec la base de l'empennage Prévoir quelques séances de ponçage et d'ajustage pour aboutir. Finir en bouchant tous les défauts au mastic et passer une couche d'alu qui servira d’apprêt.
Les ailes, quelles surprises nous réservent-elles?
A priori aucune. Monobloc avec une gravure juste mais toujours aussi vilaine, comprenant les fuseaux moteur, (pas de problèmes d'ajustements), ainsi que les entrées d'air de chaque coté.
Les phares dans les ailes sont a creuser et les feux de bout d'ailes a remplacer par du plastique transparent rouge et vert. Comme pour le fuselage, on trace quelques lignes de rivets.
L'ajustage au fuselage ne pose pas vraiment de problèmes sauf à le faire avec prudence car le collage se fait champ contre champ sans guide ni pions de centrage. Réaliser deux renforts en chutes de grappes pour un collage plus solide et plus précis.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Un oubli tragique de Mr Larmanger allait nous faire redescendre sur terre ; les puits de train dans les ailes avaient été oubliés, et sur un LéO, les puits, éh bin ils sont plutôt volumineux.
Donc, prendre la fraise boule la plus grosse et haut les cœurs, en avant pour l'usinage (pas industriel mais presque).
Ceci fini et après avoir passé l'aspirateur un peu partout dans l'atelier, peindre l'intérieur en couleur chamois et coller les ailes en place, de préférence à l'Araldite (elles pèsent) et mettre de coté 48h. Pendant ce temps s'occuper des moteurs. Et là, deuxième surprise, ils sont hideux, tellement hideux qu'on a du mal à les reconnaître dans la boite. Seule solution : poubelle et moulage de celui du bloch152 de JMGT qui mérite même de laisser un capot moteur ouvert. Après peinture les positionner sur les fuseaux et les enfermer dans leurs capots. Pour l'option capot ouvert, il faut détailler le moteur et refaire le capot panneau par panneau.
Nouvelle séance de masticage (pas trop quand même) et apprêt alu.
Le temps que tout cela sèche, on monte le canon dorsal, assez joli ma foi, puis on rajoute le viseur taillé dans un morceau de grappe transparente.
C'est à ce stade là que je réalise la décoration de l'avion et comme il n'en existe ni dans la boite ni dans le commerce, du moins à ma connaissance, il va falloir se débrouiller avec la boite à rabiot. Pour les cocardes pas de problèmes, une vieille planche CARPENA fera l'affaire, le drapeau tricolore sera classiquement peint à l'aérographe et les inscriptions sur la dérive seront faits au Letraset. L'insigne et le chiffre individuel seront faits au pochoir.
Mon choix s'est porté sur le LéO N°11 du GB10 dont l'insigne est un poussin sortant de l'œuf en lieu et place de la cocarde de fuselage. On peut attaquer la peinture. Classiquement gris bleu clair dessous, kaki vert, marron et gris bleu foncé sur le dessus passablement écaillée pour ne pas dire pelée comme sur la plupart des LéO (d'ou l'utilité de la sous couche d'alu). La peinture utilisée est la LIFE COLOR et les délimitations légèrement floues entre les couleurs, réalisée aux caches flottants. Les parties devant rester alu sont masquées au (Maskol) et les petites éraillures seront faites ultérieurement.
La gravure est accentuée avec un jus de peinture à l'huile alors que les rivets sont mis en valeur au pastel. Les traînées des pots échappement sont faites à l'aérographe
Les montants des verrières, très nombreux ici, sont reproduits en fines bandelettes de décal peintes tout d'abord de la couleur interne (chamois) puis de la couleur du camouflage.
Tout ceci fait, laisser la maquette se reposer et aller monter tranquillement le train d'atterrissage, du moins je le croyais. En effet le train a été conçu pour se positionner sur la maquette sans les puits creusés .Il le sont maintenant et le train trop court est à refaire.
Garder comme base de départ la jambe en métal qu'on rallongera dans sa partie supérieure et refaire en scratch tout le système de rétraction avec les vérins et la jambe de force. Ceci pour les deux trains. Les coller à l'Araldite pour plus de solidité. Les roues caractéristiques du LéO, écrasées d'origine (excusez du peu) et les trappes du train sont bien reproduites ainsi que la roulette de queue. Refaire les trappes de la roulette de queue.
Reste maintenant la gondole ventrale à faire avec ses formes tarabiscotées dues au fait qu'elle était décalée de l'axe de l'avion, mais finalement on en vient à bout avec de la feuille d'alu et du rhodoïd. Rajouter une mitrailleuse faite de toute pièces et le tour est joué.
Réaliser la porte d'accès en feuille d'alu.
L’hélice du moteur capoté est mise en place et c'est fini. Le diorama de présentation n'est plus qu'une formalité.
En conclusion et comme il est spécifié sur la boite : « Pour maquettistes expérimentés » et on pourrait rajouter "un peu fou" vu la somme de travail. Mais quand on aime...
Avant toute chose, on creusera les six hublots du coté droit du fuselage et celui du coté gauche (ils sont représentés par une gravure) ainsi que l'ouverture sur le nez au dessus du compartiment du bombardier. A découper aussi les portes de la roulette de queue (solidaires du fuselage).
Voulant représenter la tourelle ventrale sortie, j'ai ouvert son emplacement. Enfin, j'ai ouvert la porte d'accès.
Ce petit travail de préparation fini, on attaque l'intérieur du fuselage, en quatre parties :
1) Le poste du mitrailleur arrière : l'essentiel est fourni ! Ajouter un couple pour cloisonner l'arrière du compartiment, la tringlerie, l'arrivée du chauffage, le système de relevage de la verrière, quelques fils au niveau du poste de radio et refaire le support du tabouret ainsi que la table supportant le canon de 20mm. Une couche de peinture par dessus (chamois), un vieillissement adéquat et ça peut faire illusion.
Ah, j’allais oublier, refaire aussi le plancher.
2) Le compartiment radio et le passage entre celui-ci et le poste arrière : ici par contre tout est fourni. Une jolie radio, un joli siège et des consoles un peu partout, seule la tablette de l'opérateur et la tringlerie ont été refaites. Deux bonbonnes ont été rajoutées derrière la radio et quatre autres de l'autre coté. L'intérieur est chamois, les bonbonnes alu poli, la radio et les différentes consoles noires. La toile du siège est kaki et le brêlage a été rajouté.
3) Le poste de pilotage : on supprime le bloc de résine qui sert de support au siège (correct) et le refaire en profilé. Poser tout cela sur un plancher refait au préalable.
Refaire la console latérale avec les manettes des gaz.
Réaliser un support pour le manche et un pour le palonnier et ajouter la tringlerie.
Quelques fils sont collés derrière le tableau de bord pour simuler la filasse.
4) Le poste du bombardier : Créer de toutes pièces le viseur ainsi qu'une lampe (style lampe de bureau). Quelques fils sont aussi rajoutés, au tableau de bord et aux consoles latérales.
Refaire le plancher (ici aussi) et le support du siège.
Rajouter la canalisation d'air chaud avec sa sortie.
Refaire les vitres latérales en rhodoïd.
Voila pour la première partie, une grosse somme de travail nécessaire car beaucoup de choses sont visibles au travers des différentes ouvertures.
Coller les demi-fuselages (attention à l'alignement, ils sont vrillés) et mettre en place les verrières après les avoir découpées. Elles sont fournies en deux exemplaires (merci Mr POMK) et s'ajustent bien.
Le montage de l'empennage et des dérives n'appelle aucun commentaire particulier.
A signaler, quand même que deux types de dérive sont fournies et les parties mobiles à part (du travail en moins). Par contre, l'assemblage avec le fuselage est problématique car aucun repère n'est disponible et la découpe sur le fuselage ne correspond pas avec la base de l'empennage Prévoir quelques séances de ponçage et d'ajustage pour aboutir. Finir en bouchant tous les défauts au mastic et passer une couche d'alu qui servira d’apprêt.
Les ailes, quelles surprises nous réservent-elles?
A priori aucune. Monobloc avec une gravure juste mais toujours aussi vilaine, comprenant les fuseaux moteur, (pas de problèmes d'ajustements), ainsi que les entrées d'air de chaque coté.
Les phares dans les ailes sont a creuser et les feux de bout d'ailes a remplacer par du plastique transparent rouge et vert. Comme pour le fuselage, on trace quelques lignes de rivets.
L'ajustage au fuselage ne pose pas vraiment de problèmes sauf à le faire avec prudence car le collage se fait champ contre champ sans guide ni pions de centrage. Réaliser deux renforts en chutes de grappes pour un collage plus solide et plus précis.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Un oubli tragique de Mr Larmanger allait nous faire redescendre sur terre ; les puits de train dans les ailes avaient été oubliés, et sur un LéO, les puits, éh bin ils sont plutôt volumineux.
Donc, prendre la fraise boule la plus grosse et haut les cœurs, en avant pour l'usinage (pas industriel mais presque).
Ceci fini et après avoir passé l'aspirateur un peu partout dans l'atelier, peindre l'intérieur en couleur chamois et coller les ailes en place, de préférence à l'Araldite (elles pèsent) et mettre de coté 48h. Pendant ce temps s'occuper des moteurs. Et là, deuxième surprise, ils sont hideux, tellement hideux qu'on a du mal à les reconnaître dans la boite. Seule solution : poubelle et moulage de celui du bloch152 de JMGT qui mérite même de laisser un capot moteur ouvert. Après peinture les positionner sur les fuseaux et les enfermer dans leurs capots. Pour l'option capot ouvert, il faut détailler le moteur et refaire le capot panneau par panneau.
Nouvelle séance de masticage (pas trop quand même) et apprêt alu.
Le temps que tout cela sèche, on monte le canon dorsal, assez joli ma foi, puis on rajoute le viseur taillé dans un morceau de grappe transparente.
C'est à ce stade là que je réalise la décoration de l'avion et comme il n'en existe ni dans la boite ni dans le commerce, du moins à ma connaissance, il va falloir se débrouiller avec la boite à rabiot. Pour les cocardes pas de problèmes, une vieille planche CARPENA fera l'affaire, le drapeau tricolore sera classiquement peint à l'aérographe et les inscriptions sur la dérive seront faits au Letraset. L'insigne et le chiffre individuel seront faits au pochoir.
Mon choix s'est porté sur le LéO N°11 du GB10 dont l'insigne est un poussin sortant de l'œuf en lieu et place de la cocarde de fuselage. On peut attaquer la peinture. Classiquement gris bleu clair dessous, kaki vert, marron et gris bleu foncé sur le dessus passablement écaillée pour ne pas dire pelée comme sur la plupart des LéO (d'ou l'utilité de la sous couche d'alu). La peinture utilisée est la LIFE COLOR et les délimitations légèrement floues entre les couleurs, réalisée aux caches flottants. Les parties devant rester alu sont masquées au (Maskol) et les petites éraillures seront faites ultérieurement.
La gravure est accentuée avec un jus de peinture à l'huile alors que les rivets sont mis en valeur au pastel. Les traînées des pots échappement sont faites à l'aérographe
Les montants des verrières, très nombreux ici, sont reproduits en fines bandelettes de décal peintes tout d'abord de la couleur interne (chamois) puis de la couleur du camouflage.
Tout ceci fait, laisser la maquette se reposer et aller monter tranquillement le train d'atterrissage, du moins je le croyais. En effet le train a été conçu pour se positionner sur la maquette sans les puits creusés .Il le sont maintenant et le train trop court est à refaire.
Garder comme base de départ la jambe en métal qu'on rallongera dans sa partie supérieure et refaire en scratch tout le système de rétraction avec les vérins et la jambe de force. Ceci pour les deux trains. Les coller à l'Araldite pour plus de solidité. Les roues caractéristiques du LéO, écrasées d'origine (excusez du peu) et les trappes du train sont bien reproduites ainsi que la roulette de queue. Refaire les trappes de la roulette de queue.
Reste maintenant la gondole ventrale à faire avec ses formes tarabiscotées dues au fait qu'elle était décalée de l'axe de l'avion, mais finalement on en vient à bout avec de la feuille d'alu et du rhodoïd. Rajouter une mitrailleuse faite de toute pièces et le tour est joué.
Réaliser la porte d'accès en feuille d'alu.
L’hélice du moteur capoté est mise en place et c'est fini. Le diorama de présentation n'est plus qu'une formalité.
En conclusion et comme il est spécifié sur la boite : « Pour maquettistes expérimentés » et on pourrait rajouter "un peu fou" vu la somme de travail. Mais quand on aime...